CINEMA...

Jean-Louis Berdot et Michel Faure sont à l’origine d’un film documentaire réalisé en 1992 à la sortie de l’isolement de l’Albanie après l’effondrement du mur de Berlin. Après la révolte des étudiants en 1990, et contre toute attente, le régime communiste s’est délité en quelques mois après 45 années d’une des dictatures les plus fermées au monde qui a plongé le pays dans un profond isolement et un désastre économique.

A partir d’images d’archives cinématographiques albanaises, ce documentaire analyse comment fonctionne une dictature, par quels procédés de propagande les règles coercitives d’un pouvoir autoritaire s’inscrivent dans l’esprit des citoyens et pourquoi certains régimes forts réussissent à imposer un contrôle social quasi absolu.

La programmation du Festival du Cinéma du Réel 2016 réserve un temps fort au cinéma albanais. Parmi les six films documentaires de 35mm projetés, la soirée consacrée à la version restaurée de "Përjetësi"/L’Éternité (1973) a plongé les spectateurs dans un esthétisme où les personnages, les scènes et les sentiments mis en image par le metteur en scène Dhimitër ANAGNOSTI étaient interprétés comme un véritable acte subversif par le régime communiste de l’époque.

Devant un auditoire attentif, Dh. ANAGNOSTI a rappelé combien les contraintes de la censure étaient fortes sous la dictature communiste de l’après IIWW. Les artistes pratiquaient l’auto-censure pour ne pas enfreindre la frontière ténue entre ce qui était permis par le régime et ce qui pouvait envoyer leurs auteurs au pugilat. Ce voyage dans les archives du cinéma albanais est l’occasion unique de voir des productions qui ne sont jamais sorties du pays.

Le Festival international de films documentaires "Cinéma du réel" présente au centre Georges Pompidou, à Paris, les Archives du film de Tirana -Arkivi Qendror Shteteror I Filmit- (Albanian Film Archive) dans le cadre d’un programme consacré au cinéma documentaire albanais.

Du 18 au 27 mars, des films des années 1950 à 1990, sous le régime communiste, permettre de porter un regard sur ce cinéma et son rapport à la censure et à la propagande. Ce focus sur les documentaires du cinéma albanais est organisé avec le parrainage avec l’Ambassade d’Albanie en France.

La version restaurée de "Tomka and his friends", un LM (1977) de la cinéaste Xhanfise Keko sera projeté en VOstf - N&B - au Nouvel Odéon.

La projection sera précédée d’une table-ronde dans l’après-midi à l’EHESS (bd Raspail - Paris), organisée par Ana Grgic, Ph.D. Candidate Film Studies, à l’université St Andrews (Ecosse) dans le cadre du programme "Albanian Cinema Project".

Observer, analyser, questionner le monde par le prisme des films de fiction. C’est l’objet de ce festival qui présente, sous le regard croisé de cinéastes et de personnalités de tous pays, des oeuvres récentes sur des questions politiques, sociales, économiques, culturelles…

Cette 4e édition du festival "Un état du monde… et du cinéma" conjugue le récit du quotidien et l’analyse, l’actualité et la vision réfléchie d’un monde contemporain. Au programme : "Honeymoons"... entre Albanie et Italie, Serbie et Autriche...

Le Festival du film du Sud-Est Européen "Voir à Paris" s’est déroulé, du 12 au 17 avril 2011, à L’Entrepôt, "lieu des cultures", situé : 7, rue Francis de Pressensé - 75014 Paris.

La programmation comprenait 6 productions d’Albanie et du Kosovo : longs métrages, documentaires, films d’animation et courts métrages. Plus de détails sur chacun de ces films et sur le programme dans le corps de l’article.

La compétition s’est achevée dimanche 17 avril 2011. Parmi les productions récompensées :
 Meilleur court métrage : “Premier jour des classes”, de Dionis Papadhimitri, Albanie
 Meilleur scénario : “Chronique albanaise” par Ylljet Aliçka, Albanie
 Mention spéciale du jury : "Des ânes à la frontière" de Jeton Ahmetaj, Kosovo

Mercredi 13 avril, « CHRONIQUE ALBANAISE (Prières d’amour) » était programmé à L’Entrepôt, "lieu des cultures", situé : 7, rue Francis de Pressensé - 75014 Paris.

Lancé à Paris en 2003, le Festival international du film des droits de l’Homme a essaimé en France et à l’étranger. Il s’est achevé, samedi 15 janvier à Pessac, dans la banlieue de Bordeaux. En clôture, le documentaire « La Besa de Luce – Au-delà de la vengeance – » de Nathalie Rossetti et Turi Finocchiaro, illustrait avec maestria le thème de la réconciliation dans les familles albanaises. Invité à cette projection : M. Luigi Mila, Secrétaire de justice et de paix en Albanie.

Un couple de retraités, un étudiant salarié d’une ONG, un professeur de français, une femme médecin, un viticulteur...

Pendant deux ans : avant, pendant et après l’Indépendance, les habitants du Kosovo apprennent à revivre ensemble dans un pays où tout est à reconstruire.

Documentaire de 52 mn, écrit par Julien Laignez, réalisé par Julien Laignez et Cédric Defert.