Klara Buda présente son roman "Kloroform", le 3 avril

Dans ce premier livre, récemment paru en Albanie, Klara Buda décrit la dure réalité d’un régime liberticide dont l’absurdité finit par assoupir mais pas par détruire la volonté de rébellion ou d’expression des individus. Le chloroforme, substance utilisée jadis pour anesthésier les malades, empoisonne l’air que respire une société nécrosée dans ses mœurs et sa morale. "Kloroform", malgré son nom, n’endort pas, bien au contraire, son langage et son imagination réveillent la mémoire anesthésiée, en évoquant au lecteur, une réalité envahie par l’amnésie. « La dictature, même à son apogée, ne peut pas conquérir les âmes, ou plutôt elle ne peut pas toutes les asservir »

Biographie de Klara Buda

En 1997, après des études de littérature moderne à la Sorbonne, puis d’histoire de l’art à Ecole Pratique des Hautes Etudes de Paris. Klara Buda débute comme pigiste à la BBC et puis à Radio France Internationale. Elle travaille dans la Division de la Communication CII/COM, UNESCO en 1998, et à partir 1999 devient journaliste spécialisé à RFI et chef d’édition en 2005. Elle est nommée rédactrice en chef en 2006 et a dirigé la rédaction albanaise de RFI jusqu’au 2010.

Mirela Dhrami

Artiste photographe albanaise, accompagne avec ses œuvres « de peinture mobile » cette présentation. Elle crée, au travers de filtres juxtaposés, une perspective en profondeur de la réalité. Comme Klara Buda, elle propose une vision à plusieurs niveaux.

Lecture d’extraits de textes, signature et débat.