Le Kosovo sur la scène sportive internationale

-Extraits-

Le cas du Kosovo, indépendant depuis peu mais pas universellement reconnu, pose la question de sa reconnaissance auprès des fédérations sportives internationales (FSI) et de sa relation à l’ONU.

Le processus de reconnaissance par les FSI évolue à un rythme différent de celui des chancelleries. De fait, très souvent, un État nouvellement indépendant fait la demande, via ses fédérations sportives nationales, de son affiliation auprès des fédérations internationales sportives. Cet acte suit ou vient en même temps que l’admission à l’Organisation des Nations unies. En ce sens, le cas du Kosovo mérite attention.

L’exemple du Kosovo, indépendant depuis 2008 mais toujours pas reconnu par l’ONU, souligne l’importance prise par le mouvement sportif. Différents types d’affiliations sont possibles : membre de plein droit pour toutes les équipes, ou seulement pour certaines catégories d’âge ou niveaux particuliers de compétition par exemple, membre associé ou provisoire.

Au cours de l’année 2013, les représentants du Kosovo se sont particulièrement manifestés sur la scène sportive internationale. C’est ainsi que le Kosovo est devenu membre de plein droit de la Fédération internationale de tennis de table en 2003, d’haltérophilie en 2008, de tir à l’arc en 2011, de judo en 2012, de voile en 2012 et de softball en 2008...

Dans la Yougoslavie des années 1970 et 1980, plusieurs athlètes du Kosovo ont remporté des médailles dans les compétitions internationales sous étendard yougoslave, et ce particulièrement en boxe et au football. À l’heure actuelle, le championnat est divisé en trois niveaux principaux pour les hommes et une division composée de neuf clubs pour les femmes au début de l’année 2014.

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