Albania

Ornela VORPSI et Pajtim STATOVCI invités du Courrier des Balkans, samedi 1er décembre

Rencontres littéraires et soirée jusqu’au bout de la nuit

vendredi 23 novembre 2018 par en , Evelyne Noygues

Pour célébrer ses 20 ans, le Courrier des Balkans organise des rencontres littéraires suivies d’une grande soirée tsigano-balkanique. Au programme de cette après-midi littéraire balkanique : deux tables-rondes avec des écrivains et des traducteurs de langues des Balkans.

A 14h30, « Écrire dans la langue de son exil / de son accueil » accueillera à côté d’autres écrivains : Ornela Vorpsi, écrivaine albanaise d’expression italienne et française, et Pajtim Statovci, écrivain kosovar d’expression finlandaise.

Entrée libre et gratuite à La Bellevilloise 19-21 rue Boyer, 75020 Paris.

Ornela VORPSI, écrivaine albanaise d’expression italienne et française

 

Ornela Vorpsi appartient à la génération d’artistes qualifiés de « babéliens » car ils sont partout chez eux. Le monde est leur maison, mais avec les Balkans pour fondations !

Écrivaine aux mille et une facettes, elle est l’auteure chez Actes Sud de « Le pays où l’on ne meurt jamais » en 2004, « Buvez du cacao Van Houten » en 2005, « Tessons roses » et « Vert Venin » en 2007, « Ci gît l’amour fou » en 2012 ou encore de « L’Été d’Olta » chez Gallimard 2018.

Ses œuvres sont traduites dans dix-huit pays. « Tu convoiteras » a été son premier texte écrit directement en français. Ses livres ont été récompensés en Italie de nombreux prix prestigieux, notamment le Prix Grinzane Cavour, le prix Elio Vittorini, le prix L’Albatros Città di Palestrina, Prix Città di Tropea, Premio città di Vigevano, Italie, Prix méditerranée des lycéens France.

A lire sur ce site :
- Ornela VORPSI : la littérature de l’indicible
- Roman : "L’été d’Olta" d’Ornela VORPSI

Pajtim STATOVCI, un écrivain kosovar d’expression finlandaise

 

Pajtim Statovci, né en 1990 au Kosovo, alors une région autonome de la Yougoslavie, est un écrivain finlandais d’origine albanaise. Il a deux ans quand sa famille, installée au Kosovo, émigre en Finlande pour fuir les troubles politiques.

Il étudie à l’université d’Helsinki en littérature comparée et la scénarisation à l’École supérieure Aalto d’art, de design et d’architecture d’Helsinki.

Il est encore étudiant lorsqu’il publie, en 2014, Mon chat Yugoslavia (Kissani Jugoslavia), traduit du finnois par Claire Saint-Germain et paru chez Denoël en 2016. Le roman qui se déroule dans les années 1980 et qui, à l’aide de deux récits donnés en alternance, mêle les thématiques gay et de l’intégration des immigrants dans la société finlandaise. L’œuvre, où se perçoit l’influence du roman Le Maître et Marguerite de Mikhaïl Boulgakov, remporte le Prix littéraire Helsingin Sanomat 2014 avant de rencontrer un succès international.

Son deuxième roman, « Tiranan sydän », est paru également en finlandais en août 2016 .

Après-midi littéraire balkanique et soirée tzigane jusqu’au bout de la nuit

Ouverture des portes dès 14h, entrée libre et gratuite : • 14h30 « Écrire dans la langue de son exil / de son accueil » Depuis toujours, des écrivain.e.s ont fait le choix d’écrire dans une autre langue que leur langue maternelle, par choix ou par contrainte. Rencontre avec :
- Velibor Čolić, écrivain bosnien d’expression française, auteur de Manuel d’exil Comment réussir son exil en trente-cinq leçons (Gallimard, 2016) ;
- Vesna Marić, écrivaine bosnienne d’expression anglaise, auteure de Le merle bleu (Intervalles, 2018) ;
- Pajtim Statovci, écrivain kosovar d’expression finlandaise, auteur de Mon chat Yugoslavia (Denoël, 2016) ;
- Elitza Gueorguieva, écrivaine bulgare d’expression française, auteure de Les cosmonautes ne font que passer (Verticales, 2016) ;
- Ornela Vorpsi, écrivaine albanaise d’expression italienne et française, auteure de Le pays où l’on ne meurt jamais (Actes Sud).

Une discussion animée par Emmanuel Ruben, directeur de la Maison Julien Gracq, auteur de Sous les serpents du ciel (Rivages) ou de Terminus Schengen (Le Réalgar).

16h30 « Traduire, disent-elles » Pourquoi traduire ? Que traduire ? Comment devient-on traducteur/trice ? Les choix, les hasards, les nécessités, les passions...

Rencontre avec Chloé Billon (serbo-croate), Laure Hinckel (roumain) et Evelyne Noygues (albanais).

Une discussion animée par la traductrice Pascale Delpech.

• Tout l’après-midi, Grande librairie des Balkans, stands et dédicaces. Ces rencontres littéraires sont organisées grâce au soutien de la SOFIA, en partenariat avec les éditions Intervalles et l’Institut finlandais.

• 18h30 : projection du film Destination Serbistan Un long-métrage documentaire de Želimir Žilnik (Serbie, 2015, 1h34) Entrée libre et gratuite

À partir de 20h – Soirée tzigane édition spéciale 20 ans du Courrier des Balkans. Entrée 10 euros.

Pour fêter ses vingt ans, le Courrier des Balkans s’associe à deux poids lourds de la scène artistique du sud-est de l’Europe - Soirée Tzigane et Balkan Trafik - afin d’offrir un programme musical de haute volée. Rythmes tsiganes, klezmer ou turbofolk, il y en aura pour tous les goûts. Trois concerts ouvriront le bal : la diva Rona Hartner accompagnée de DJ Tagada, pionnier parisien des balkan beats, les rythmes enivrants de Banda Sljivovica et les cuivres athlétiques du Bernard Orchestar. La fête se prolongera toute la nuit avec les sets débridés de DJ Soumnakai, Molotov Brothers et Captain Cumbia.

Crédit Gallimard photo Ornela Vorpsi et crédit Yle.fi photo Pajtim Statovci


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